Elles ont conquis, en particulier grâce aux parlementaires qui les ont accompagnées, le groupement agricole d'exploitation en commun (Gaec) entre époux, le statut de conjoint collaborateur, etc.
Il s'agit donc de continuer le travail : ce que nous avons fait pour les entreprises – grâce, par exemple, à la loi du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance et à l'égalité professionnelle, dite loi Copé-Zimmermann –, nous devons le faire pour les agricultrices. Je propose qu'on facilite leur accès au statut de chef d'exploitation et à la formation continue. Souvent, en effet, les agricultrices ne suivent pas suffisamment les activités de formation continue, en raison de leur charge de travail. Je tiens cette information d'une femme responsable de ces questions dans un grand syndicat agricole : les femmes ne se forment pas, car elles considèrent qu'il y a plus urgent. Enfin, il faut aussi aborder la question de la rémunération.