Monsieur le ministre, un certain nombre de vos réponses sont mensongères – je suis désolé de vous le dire. S'agissant de la viticulture, je n'applaudirai jamais, comme l'a fait le rapporteur Pascal Lavergne, au plan d'arrachage de la viticulture, qui concerne 9 000 hectares dans le Bordelais, auxquels il faut ajouter les 100 000 hectares que vous envisagez sur le plan national. Je considère au contraire que nous devons renouer avec la fierté de la viticulture française. Je me souviens, monsieur le ministre, d'un temps pas si lointain où des campagnes stigmatisantes du ministère de la santé, du gouvernement auquel vous appartenez, diabolisaient la consommation du vin français.