Mélanie Thomin :
Il recueillera, je l'espère, un large soutien puisque le même dispositif a été adopté en commission des affaires économiques mais qu'il ne figure pas, hélas, dans la réécriture de l'article 1er que propose l'amendement n° 3952 . De nombreuses filières agricoles se sentent menacées ou fragilisées par la concurrence déloyale, parfois au sein même de l'Union européenne. C'est le cas des 250 producteurs de l'échalote de Bretagne, qui emploient directement 1 200 personnes, dans le Finistère, les Côtes-d'Armor et le Maine-et-Loire. Il convient de reconnaître ces filières d'excellence, au moyen de labels et surtout en délivrant une indication géographique protégée, afin de protéger les productions locales, vitales pour les territoires. La fraise de Plougastel est également concernée. Ces labels protègent des savoir-faire et la diversité de l'agriculture, contribuant ainsi à notre souveraineté alimentaire – c'est pourquoi le sous-amendement vise à les inscrire dans la loi. Je sais que notre collègue Le Feur sera d'accord, puisque j'ai signé avec elle et le maire de Saint-Pol-de-Léon un courrier qui vous a été adressé, monsieur le ministre.