La question de l'eau n'est nullement mentionnée dans le projet de loi, alors même qu'un projet de loi d'orientation en matière agricole ne peut faire l'impasse sur cette question et celle de l'irrigation.
Par conséquent, le sous-amendement vise à insérer à l'alinéa 11, après le mot « effets », les mots : « en réduisant prioritairement la consommation d'eau à usage d'irrigation agricole et en réservant l'irrigation aux filières biologiques et à celles qui assurent la sécurisation des approvisionnements alimentaires du pays à l'exclusion des exportations ». Dans un contexte d'accélération du changement climatique, il n'est plus possible de consommer de tels volumes d'eau pour irriguer des cultures destinées à l'exportation. La qualité de l'eau, notamment l'eau potable, est un enjeu sanitaire de premier plan.