Les agriculteurs sont les premières victimes du changement climatique et des sinistres que provoquent les coups de gel, les coups de vent ou les inondations. Pour les éleveurs et les cultivateurs, c'est un défi immense que d'apprendre à s'adapter. Sur le terrain se constatent bien les difficultés, les errements et les hésitations dont souffre le traitement du changement climatique. Dans ma circonscription, par exemple, le Président de la République avait promis de déclarer l'état de catastrophe naturelle pour que les agriculteurs soient couverts par le régime associé après le passage de la tempête Ciaran. Finalement, cette déclaration a été abandonnée, au profit d'autres modalités d'accompagnement des agriculteurs dans la crise qu'ils traversaient.
Le sous-amendement que je défends propose de progresser sur un terrain instable. La nature nous rappelle à l'ordre et nos politiques publiques ont besoin d'être renforcées : il vise à favoriser les mesures d'atténuation des effets du changement climatique par la simplification de la rédaction de l'alinéa 11.