Le sous-amendement concerne la politique agricole commune, la PAC, mais comme il semble visiblement difficile de débattre, je vais tout d'abord répondre au ministre au sujet des rémunérations. Nous vous demandons tout simplement d'inscrire, parmi les objectifs que vous voulez fixer dans ce texte, le principe d'un prix plancher rémunérateur. C'est ce que nous avons voté, ici même, et c'est aussi une promesse que le président Macron a faite lors de sa visite au Salon de l'agriculture. Ce n'est donc pas rien ! Où est le problème de l'inscrire dans la loi ?
Vous dites que c'est une bataille d'opinion qu'il faut mener : quel aveu de l'impuissance de l'État ! Vous en rendez-vous seulement compte ?