Il s'agit d'un sous-amendement de repli. En effet, la mission d'information sur les dynamiques de la biodiversité dans les paysages agricoles et l'évaluation des politiques publiques associées a montré l'importance des infrastructures agroécologiques pour la production alimentaire. Celles-ci permettent en effet de préserver la biodiversité. Les cultivateurs et les apiculteurs, dont l'activité traverse une crise, soulignent en particulier l'importance des insectes pollinisateurs. De telles infrastructures sont également nécessaires à la préservation de l'équilibre des systèmes naturels : elles permettent de mieux résister aux ravageurs de culture en abritant leurs prédateurs.
Les agriculteurs et les agricultrices en sont bien conscients ; ils savent que l'environnement est aussi leur lieu de travail. Nous fixer cet objectif permettrait de les encourager. Il faut que l'État aligne les politiques publiques sur cet objectif et donne aux agriculteurs les moyens, notamment financiers, de l'atteindre. Nous fixer cet objectif permettrait à l'État de reconnaître le service écologique rendu par les agriculteurs et les agricultrices à la société lorsqu'ils préservent ces infrastructures.