Notre sous-amendement vise à renforcer l'action de l'État contre les pénuries alimentaires, notamment dans les outre-mer. Aléas climatiques – comme le cyclone Belal –, refus d'exportation – comme celui de l'Inde touchant les oignons à destination de La Réunion, intervenu il y a quelques semaines – et guerres exposent en effet les territoires ultramarins à des ruptures d'approvisionnement. Après les tomates en début d'année, et les oignons en ce moment, la pénurie risque de concerner les pommes de terre. Souvent annoncées à l'avance, ces pénuries s'accompagnent d'augmentation des prix, en particulier ceux des légumes, qui se vendent à prix d'or.
Aussi l'État doit-il anticiper ces cas de force majeure en engageant, dans les meilleurs délais, des négociations avec les pays producteurs de chaque bassin régional pour assurer la souveraineté alimentaire de nos territoires, ce qui n'exclut pas de se mettre au travail pour atteindre l'autonomie alimentaire dans ces territoires mêmes.