Ceux qui s'intéressent à la viticulture auront eu connaissance d'un épisode intervenu il y a quelques semaines. L'étude d'impact du règlement sur l'usage durable des pesticides, dit règlement SUR, estimait les pertes de récolte pour la viticulture à 25 % s'il était appliqué et ajoutait que cela n'était pas si grave puisque la viticulture était considérée comme non essentielle, ce qui est tout à fait scandaleux. Cela s'appelle de la décroissance agricole – pas celle défendue par la gauche ou Mme Batho mais celle que vous menez et que vous soutenez au Parlement européen. Heureusement, nous avons réussi à mettre en échec le règlement SUR, que vous voulez surtransposer en France par le plan Écophyto II+, pour atteindre en France le même objectif que ce règlement qui a été retiré au niveau européen.
Notre sous-amendement propose d'inscrire dans la loi le caractère essentiel de la viticulture. Elle fait partie de notre patrimoine et elle joue un rôle important dans notre économie. Ce n'est pas aux technocrates bruxellois que vous soutenez de décider que la France doit se passer de la viticulture.