Je défendrai ces deux sous-amendements qui, loin d'être des amendements d'appel, sont assez importants. Le sous-amendement n° 5014 vise à lutter contre la concurrence déloyale et le sous-amendement n° 5015 vise à rééquilibrer la balance commerciale agricole.
Comme cela a été souligné, sans les vins et spiritueux, elle est déficitaire – ne vous en déplaise, chers collègues. Le caractère fondamental de ces deux notions justifie de les inscrire à l'article 1
Monsieur le ministre, sans vouloir être désagréable, je rappellerai, puisque le cas de la tomate marocaine a été cité plusieurs fois depuis tout à l'heure, que vous vous êtes rendu à deux reprises au Maroc ces dernières semaines pour célébrer notre partenariat. Vous avez même déclaré dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux que, pour vous, la souveraineté alimentaire, c'était aussi de la coopération. Comment pouvez-vous parler de coopération avec un pays qui nous envahit de ses 500 000 tonnes de tomates par an – un chiffre qui ne cesse d'augmenter, voire qui explose. Nous n'avons décidément pas du tout la même notion de la souveraineté alimentaire. Pour vous, il s'agit de gérer et de sécuriser les importations. Pour nous, il s'agit de faire en sorte que l'agriculture française satisfasse les besoins de la consommation nationale.