Il s'agit également d'un sous-amendement d'une grande importance, dont l'objectif est de définir ce que nous entendons par « agriculture produite de manière durable », c'est-à-dire, selon nous, une agriculture qui passe par l'agroécologie et l'agriculture biologique. Cela traduira notre reconnaissance envers toutes celles et ceux qui développent ces pratiques. Nous savons tous les investissements que de tels modes de production impliquent et le temps que cela coûte aux agriculteurs concernés. La première des choses à faire, en tant que députés, c'est bien de reconnaître leur travail en matière d'agroécologie.
Définir l'agriculture durable en ces termes, c'est également faire en sorte de se rapprocher enfin des objectifs des plans Écophyto, dans lesquels l'État gaspille depuis quinze ans des milliards d'euros d'argent public, pour des politiques qui ont été jugées inefficaces, car les objectifs sont sans cesse reportés et ne sont jamais atteints. C'est pourquoi il est important de préciser ce que nous entendons par « durable ».