Emmanuelle Ménard :
Cet amendement de repli m'a été proposé par la FNSEA. Selon ce syndicat, la formulation retenue dans l'article 1er du texte, qui affirme que « l'agriculture, la pêche et l'aquaculture sont d'intérêt général majeur » risque de transformer l'agriculture en bien public, pouvant ainsi justifier un droit de regard collectif sur les politiques agricoles. La qualification d'intérêt général majeur de la protection de l'agriculture placerait l'agriculture au même rang que d'autres activités, comme la protection des espaces naturels ou la préservation des espèces animales.