La viticulture, pilier de notre souveraineté alimentaire et composante essentielle de notre identité culturelle, est en péril. Les vignerons, fiers artisans d'un vin mondialement reconnu, font face à une crise sans précédent, aggravée par l'inaction flagrante des gouvernements successifs face à des défis cruciaux. Les politiques nationales et européennes actuelles sont tout simplement inefficaces, voire inexistantes ou nocives, laissant les vignerons se débattre avec un enchevêtrement absurde de normes kafkaïennes qui étouffent toute possibilité de développement et de compétitivité.
De surcroît, les terroirs subissent les affres des bouleversements climatiques imposant des adaptations toujours plus coûteuses et complexes. Pendant ce temps, la consommation intérieure de vin décline, exacerbant la fragilité économique du secteur. Le fléau le plus pressant reste cependant la concurrence déloyale des vins étrangers, principalement espagnols, qui inondent le marché français. Les viticulteurs, soumis à des coûts de production élevés et à des normes environnementales strictes, se retrouvent impuissants face à des pratiques commerciales préjudiciables.
Par ce sous-amendement, le groupe Rassemblement national ne demande pas des paroles creuses ni des demi-mesures. Nous exigeons du Gouvernement des actions concrètes immédiates et efficaces pour protéger les viticulteurs, répondre véritablement à leurs attentes et assurer à leur travail un revenu décent. Pour beaucoup, c'est bien plus qu'un simple métier : c'est une passion. Monsieur le ministre, sortez de votre torpeur et agissez avec fermeté pour défendre la viticulture française. Nous ne pouvons pas accepter votre abandon des terroirs et des traditions face à la concurrence déloyale favorisée par votre inaction coupable.