Hélène Laporte :
Il vise à intégrer à l'article 1er une définition de la souveraineté alimentaire qui lui fait malheureusement toujours défaut, même dans le cadre de l'amendement n° 3952 , qui propose une réécriture générale. C'est évidemment dommageable, car le texte dont nous débattons a vocation à la consacrer. Nous ne pouvons pas en rester à une déclaration symbolique concernant la souveraineté alimentaire ; cela ne nourrit ni les agriculteurs ni les exploitations. Pour rappel, nous souhaitons l'inscription de la définition suivante : « La souveraineté alimentaire se définit comme la capacité de la nation à définir elle-même une stratégie agricole qui lui permette de déterminer son degré d'autonomie alimentaire pour fournir une alimentation de qualité à sa population, tout en garantissant sa sécurité alimentaire. » Le premier levier consiste à « consolider, renforcer ou sécuriser au maximum la production atteignable localement ».