Madame la ministre, permettez-moi tout d'abord de saluer votre énergie et votre détermination pour soutenir aussi bien les ménages que les entreprises et de souligner vos interventions judicieuses et favorables auprès des énergéticiens. Nous avons pu le constater lorsqu'il a fallu augmenter de 20 térawattheures le plafond du dispositif d'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh).
Nous avons encore beaucoup à faire en matière d'énergies renouvelables. Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Demain, dans une commune du Jura de 100 habitants, sera inaugurée la plus grande ferme solaire de la région, d'une capacité de 29 500 mégawattheures. Ce projet a mis dix ans pour aboutir. Il y a donc des freins, que nous devons absolument lever. Les projets d'énergies renouvelables naissent localement ; sans adhésion locale, ils n'aboutissent pas.
Il existe une source d'énergie dont nous parlons très peu, alors que nous enfouissons encore des tonnes de plastique : celle des combustibles solides de récupération (CSR). Cette filière ne progresse pas, ce qui est très regrettable. Pour le moment, elle est réservée aux cimenteries. Elle mériterait d'être développée, car on ne peut plus, de nos jours, continuer à enfouir du plastique !