Ces amendements de réécriture globale sont simplement la conséquence de la stratégie du Gouvernement et des rapporteurs, qui semblent favorables à un amendement de réécriture de l'article.
Manon Meunier a rappelé l'importance de l'installation de nombreux agriculteurs. Il faut donc aborder la question préalable de la formation. L'étude d'impact que vous avez présentée fixe un objectif de 30 % d'apprenants en plus à l'horizon 2030 par rapport à 2022. On forme actuellement 13 000 nouveaux agriculteurs, et une augmentation de 30 % sera insuffisante au regard de la démographie agricole des prochaines années – rappelons que 50 % des 400 000 agriculteurs en activité vont partir dans les dix prochaines années. Il faudrait donc former plus de 20 000 personnes par an.
En outre, aucun moyen n'est prévu et le ministre n'a pas répondu sur ce point en commission – j'espère qu'il le fera en séance. Quels moyens humains et financiers proposez-vous pour former tous ces futurs agriculteurs ? Comment former davantage sans professeurs, sans classes, sans lycées et sans espaces-tests ?