J'ajouterai un argument en faveur des amendements de suppression : la clarté et l'intelligibilité de la loi. Mme la rapporteure vient de reconnaître que la mention de « l'intérêt général majeur » avait une simple portée symbolique, sans intérêt juridique.
Dans le même temps, la ministre Agnès Pannier-Runacher déclarait sur Public Sénat que cette notion était puissante d'un point de vue juridique. Elle ajoutait qu'il fallait certes respecter la Charte de l'environnement, mais dans la limite de la loi. Qu'une ministre de la République ignore que la Charte de l'environnement a une valeur constitutionnelle est assez honteux.