Marc Fesneau, ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire :Nous étions ensemble en commission, avec le président Travert, or je n'ai pas entendu la même chose que vous. Si le Gouvernement avait imposé sa rédaction de l'article 1er en expliquant que c'était à prendre ou à laisser, alors nous aurions été qualifiés d'arrogants, de ministres sourds aux attentes des parlementaires. À l'inverse, nous avons dit, de bonne foi – vous devriez vous en souvenir –, qu'il était sans doute préférable de procéder à une réécriture plutôt que d'accumuler des amendements. J'ai donné quitus à cette solution, vous ne pouvez pas me reprocher le contraire !