En cinq ans, les importations ont augmenté de 40 %. La main-d'œuvre est treize fois moins chère au Maroc et les exonérations de droits de douane n'ont jamais été remises en cause malgré la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. L'augmentation des coûts de l'énergie et la guerre des distributeurs ont fait le reste.
Dans ces circonstances, il me semble important d'affirmer d'emblée qu'il n'y a qu'une seule voie possible pour retrouver le chemin de la souveraineté agricole alimentaire : moins de charges, de normes et d'interdictions, plus de rémunérations et de confiance pour nos agriculteurs. Ce sont ces objectifs que nous devons avoir en vue tout au long de nos débats, en ne cessant de rappeler que l'agriculture française est la plus sûre au monde.