Il me revient l'honneur d'ouvrir le bal en présentant les premiers amendements de cette discussion. Je souhaite aborder d'emblée la notion de souveraineté alimentaire, que le Conseil d'État a estimée juridiquement floue. Elle mérite d'être mieux définie, comme nous le proposons dans ces deux amendements, mais nous estimons qu'au-delà des précisions rédactionnelles, c'est d'un véritable électrochoc que l'agriculture française a besoin à travers un changement de paradigme.
Considérant qu'un exemple concret vaut mieux que de longs discours, je vais rester comme d'habitude terre à terre. Attardons-nous quelques minutes, monsieur le ministre, sur le cas de la tomate, concentré des problèmes qui minent notre agriculture.