Même si j'ai le sentiment que nous aurons le temps de débattre dans les heures et les jours qui viennent, je répondrai aux orateurs, dans l'ordre des interventions. Je vous remercie de vos contributions respectives, et cela malgré nos désaccords – c'est la démocratie et c'est très bien ainsi.
Monsieur Jumel, vous avez évoqué les concurrences déloyales. Or plus de 65 % des importations alimentaires de la France proviennent de l'Union européenne. Le problème principal vient non des accords de libre-échange ou des accords internationaux, mais d'un manque de compétitivité et de la surtransposition de règles que nous nous sommes nous-mêmes imposées. Ces règles, nous les avons laissées se distordre progressivement au sein d'un espace économique commun, l'Union européenne. Le projet de loi vise à répondre à cet enjeu.