Cependant, que de temps perdu à proposer des mesures insuffisantes, qui ne répondent pas à toutes les revendications de la profession, tout en retardant la présentation d'un texte en Conseil des ministres ! Depuis les premières annonces d'une loi agricole, une année et demie s'est écoulée, parsemée d'occasions manquées et d'évidents aveux de faiblesse.
Nous attendions une loi de programmation, qui définisse clairement un cap et arbitre entre souveraineté et dépendance, entre autonomie et subordination à l'administration, entre agriculteurs et organisations radicalisées. Or ce texte n'est pas de programmation ; il est au mieux d'installation.