Votre prétendue grande loi agricole du quinquennat était attendue depuis près de deux ans, tant et si bien qu'en début d'année, les agriculteurs se sont mobilisés massivement pour revendiquer leur droit à vivre dignement de leur travail. Connaissant l'urgence d'agir pour fixer un cap clair et protecteur, notre cœur balance entre le rejet de ce texte délétère et le désir de débattre du fond.
J'écarte d'emblée les critiques selon lesquelles nous ne voudrions pas parler d'agriculture : depuis 2018, j'ai demandé sans relâche ici même que le plan stratégique national, déclinaison française de la PAC, soit soumis à l'examen de notre assemblée.