Aux mois de janvier et février, la France et l'Europe ont connu l'une des plus grandes mobilisations agricoles recensées, qui dénonçait notamment le libre-échange anarchique et la décroissance agricole imposée par l'Europe d'Emmanuel Macron. Lors de cette mobilisation d'une ampleur exceptionnelle, les agriculteurs ont formulé des revendications très claires : garantie de prix rémunérateurs, lutte contre la concurrence étrangère déloyale, fin de la feuille de route décroissante européenne « de la ferme à la table » et fin des surtranspositions, notamment de celle qui s'apprête à causer l'effondrement des filières de la betterave, de la pomme, de la poire ou encore de la noisette.
À ces attentes légitimes, vous avez répondu par le refus d'instaurer des prix minimaux garantis, par le vote de traités de libre-échange par vos députés européens et par le placement de Pascal Canfin, chantre de l'écologie punitive et fossoyeur de l'agriculture française, à la quatrième place de votre liste pour les élections européennes.