Vignobles, abricotiers, lavande, élevages pastoraux, noyers, oliveraies : c'est là que nous puisons notre force – dans la beauté époustouflante de nos paysages, la résilience de notre territoire.
Chez moi, près de 30 % de la surface agricole utile est en bio. L'élevage ovin et caprin est pâturant. Les agriculteurs défendent des indications géographiques protégées (IGP) et des appellations d'origine protégée (AOP) de grande qualité. On bâtit la Biovallée, la première commission locale de l'eau en France, des initiatives inspirantes pour l'agroécologie, des foncières comme Terre de liens ou des épiceries coopératives.
On crée, on innove, pendant que vous subissez la décroissance que vous prétendez combattre. Ici, les jeunes qui cherchent à s'installer se bousculent.
Bien évidemment, tout n'est pas facile mais cela permet aux enfants drômois de bénéficier de repas sains, bio et locaux à la cantine, et l'on vit avec fierté le métier d'agriculteur.
Je tiens à rendre hommage à ces agriculteurs car ils ont contribué, et contribuent toujours au quotidien, chacun à sa place, à cette fierté.