…ne se dote d'aucune ambition et d'aucun moyen. Comme cela, c'est sûr, on ne court pas le risque qu'elle puisse servir à quelque chose !
De transition, elle n'en aime que l'idée abstraite, quand celle-ci se résume à quelques adjectifs peu contraignants ajoutés ici et là. Elle n'en aime que les jolis mots, puisqu'elle décide, sciemment, de nier les réalités scientifiques que sont l'effondrement des espèces, les limites planétaires et les impacts dévastateurs des changements climatiques – et à ce moment de notre histoire, c'est un choix politique criminel.
Le projet de loi déploie beaucoup plus d'énergie à poursuivre le détricotage, déjà entamé, du droit de l'environnement qu'à enclencher, enfin, la transition massive vers l'agriculture biologique, qui n'était même pas mentionnée dans le projet de loi initial.