Vous ne fixez aucune orientation pour l'agriculture, et il faudra attendre que le Président y réfléchisse, d'ici un an, a-t-il dit la semaine passée. C'est bien cela, monsieur le ministre ?
Après les craques sur les vertus des accords de libre-échange, les craques sur les prix planchers, les craques sur l'application des lois Egalim, après « Ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas », pourquoi ne pas attendre que chaque paysan de ce pays soit occupé au travail de l'exploitation pour faire semblant de faire quelque chose ?
L'agriculture, après tout, c'est une priorité nationale uniquement quand on peut prendre la pose sur une botte de paille. C'est ensuite vite oublié. Et puis, ces salades occuperont bien les députés !