Vous ne nous présentez pas du tout une loi qui permette aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail, qui rende possible le renouvellement des générations ou une meilleure installation des agriculteurs. Ce que vous nous proposez, en fait, c'est une loi taillée par et pour l'agrobusiness.
J'en arrive aux questions européennes et relatives à la notion de souveraineté alimentaire. La définition que vous en proposez est aux antipodes de celle que reconnaissent les Nations unies, fondée sur le droit de chaque pays de produire sa propre alimentation. Vous préférez, dans votre texte, une vision qui en est à l'opposé. C'est celle de Bruxelles et de l'Union européenne.
Dans ce fameux article 1er , vous faites du marché intérieur européen et des accords de libre-échange, qui instaurent une concurrence féroce, un horizon indépassable.