Tout à fait. Les jeunes qui souhaitent s'installer doivent commencer par investir dans leurs machines, leur cheptel, leurs bâtiments. Or plus de 25 milliards d'investissement dans le foncier agricole seront nécessaires dans les dix prochaines années. Ce constat nous oblige à trouver des solutions pour lisser dans le temps la charge financière pesant sur les jeunes, et pour faire entrer des capitaux extérieurs, afin que les terres à vendre puissent trouver des repreneurs sans que soit compromise leur maîtrise par les agriculteurs.
À cette fin, ce texte a pour vocation de proposer, d'une part, des dispositifs de portage de GFAE, présentés par notre rapporteur général, et, d'autre part, l'ouverture du fonds Entrepreneurs du vivant, présenté par notre ministre.
Il a enfin pour objectif le développement du portage soutenu par des fonds publics, en particulier par ceux des banques du groupe de la Caisse des dépôts, au moyen notamment de la massification du fonds Élan, également adopté en commission.
Je conclus en rappelant que les outils présentés dans le titre III sont le fruit de plus de six mois de concertation et d'ajustements avec la profession agricole. Nous répondons à des besoins de terrain, et j'ose espérer que nous saurons prendre collectivement nos responsabilités dans l'examen et le vote de ce texte.