Troisième avancée : le texte permet d'accompagner et d'installer différemment les actifs agricoles – au sens large. Il permet également d'envisager une trajectoire économique pour les exploitations, dans un contexte de dérèglement climatique. C'est une nouvelle donne dont nous devons tenir compte. Elle suppose des nouveaux outils, qui devront être dénués d'éléments de complexité et pensés dans une logique d'accompagnement, comme celle qui a prévalu lors de la révolution agricole après la seconde guerre mondiale. Les agriculteurs ont alors été puissamment accompagnés, et non pas laissés à eux-mêmes, ce qui a fait la force de notre agriculture et développé sa capacité de transformation.
Je le dirai de la manière la plus claire qui soit : je ne veux pas que nous produisions de la contrainte. Je veux que les agriculteurs puissent, de manière responsable – parce qu'ils le sont – disposer d'outils d'aide à la décision parmi les plus performants et les plus adaptés. Les jeunes agriculteurs ont exprimé cette demande avec force ; d'où le diagnostic modulaire proposé à l'article 9 et la réécriture suggérée à la fois par le rapporteur Pascal Lecamp et par le député Julien Dive, ainsi qu'une partie du groupe LR.