Au sujet de la compétitivité, les plans France relance et France 2030 ont soutenu la modernisation de l'outil de production, à hauteur de près de 3 milliards d'euros. Nous avons mis en place des plans de souveraineté pour la filière des fruits et légumes – à hauteur de 200 millions d'euros –, pour les protéines végétales – 100 millions – et pour soutenir l'élevage – afin de produire au moins ce que nous consommons –, avec un avantage fiscal et social destiné à la filière bovine, qui représente 150 millions d'euros.
Nous avons renforcé le dispositif d'exonération de cotisations patronales pour l'emploi de travailleurs occasionnels demandeurs d'emploi (TODE), que nous allons pérenniser ; relevé le seuil pour bénéficier du régime des micro-bénéfices agricoles, dit « micro-BA » ; nous allons aller plus loin, en améliorant la déduction pour épargne de précaution (DEP) et en augmentant le dégrèvement sur la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB). Tous ces éléments seront intégrés dans la loi de finances initiale pour 2025, conformément à l'engagement du Premier ministre et du Président de la République.
Enfin, un texte législatif sera présenté d'ici à l'été sur les produits phytosanitaires. Il portera notamment sur l'évolution du conseil stratégique et les modalités de la séparation entre la vente et le conseil, conformément aux engagements du Premier ministre.