Malheureusement, encore une fois, les décisions précèdent la concertation.
À l'heure où la spéculation et la prédation foncières génèrent une flambée des prix sans précédent, excluant de fait nos compatriotes de l'accès au foncier ; à l'heure où le marché de l'immobilier est contrôlé à plus de 90 % par des personnes qui ne sont pas originaires d'un territoire d'outre-mer et où nos terres sont vendues au plus offrant sur internet ; à l'heure où des prescriptions acquisitives abusives perpétrées auprès de personnes isolées ont rendu le contexte social explosif, le remède que vous avez décidé de nous administrer risque d'aggraver le mal ! Le prix à payer pour sortir de l'indivision ne doit être ni la dépossession, ni la spoliation.