L'attaque qui a eu lieu hier dans l'Eure est une déchirure : une déchirure pour les familles et les proches des deux agents sauvagement assassinés et des trois agents grièvement blessés ; une déchirure pour l'ensemble des agents de l'administration pénitentiaire, qui pleurent leurs collègues et se sont réveillés ce matin inquiets. Je me mets à leur place : aujourd'hui, ils se disent tous que cela aurait pu leur arriver à eux.
C'est aussi une déchirure pour la République. C'est bien elle qui était visée, c'est notre ordre républicain qui a été pris pour cible, ce sont nos lois que les auteurs de cette attaque pensent pouvoir bafouer impunément. Mais on ne s'en prend pas à la République impunément !