Je salue à mon tour la qualité du document qui nous a été remis et que nous devrons approfondir. Le groupe Horizons réfléchit à la manière de rapprocher le service public et les citoyens. Force est de constater que la commune reste le socle d'accès aux droits – en tout cas, elle est reconnue comme telle par nos concitoyens. Parallèlement, certaines communes se sentent délaissées en termes de compétences par rapport aux établissements publics de coopération intercommunale. Dans un monde idéal, une formation des secrétaires de mairie pourrait-elle permettre de favoriser un meilleur accès aux droits ? Est-ce l'accès aux données qui poserait problème ? Cela pourrait avoir du sens vis-à-vis de nos institutions plus largement. Nous savons qu'aujourd'hui, de nombreux concitoyens ont du mal à joindre les caisses de retraite, par exemple. Je rappelle que les maisons France services ne sont déployées que dans les anciens chefs-lieux de canton.
Si l'excellent travail produit par les délégués du défenseur des droits mérite d'être salué, le nombre de ces délégués s'avère toutefois insuffisant pour couvrir le territoire. Dans ma circonscription qui compte 124 communes, il n'y a que deux délégués. Comment pouvons-nous partager les responsabilités en vue d'une meilleure efficacité vis-à-vis de nos concitoyens ?