Je vous présente tout d'abord mes excuses pour avoir dû m'absenter, ce qui m'a empêché d'entendre certains orateurs mais le garde des sceaux m'a rapporté les propos tenus et j'y répondrai. Je remercie ceux d'entre vous qui soutiennent le texte du Gouvernement, modifié par le Sénat, et j'essaierai de répondre aux questions de ceux qui ne l'approuvent pas.
Je commencerai pas dire aux députés du groupe Socialistes et apparentés qu'à trois reprises, les référendums prévus par l'accord de Nouméa se sont soldés par un « non ». L'accord de Nouméa, négocié à la suite des accords de Matignon, présente de nombreuses qualités, en particulier celle d'avoir restauré la paix en Nouvelle-Calédonie, d'avoir permis aux gens de renouer le dialogue, notamment sur le futur statut institutionnel de l'île. Cependant, rien n'étant parfait, ces accords n'avaient peut-être pas prévu que le peuple calédonien dirait, par trois fois, non.