La sécurité est fondamentale pour nos compatriotes, notamment celle du quotidien – nous nous en faisons régulièrement le relais dans cet hémicycle. Il est bien normal qu'à l'approche des Jeux olympiques et paralympiques, l'inquiétude monte d'un cran. Dans moins de cent jours, le monde entier aura les yeux rivés sur notre pays. Si nous pouvons pleinement faire confiance à nos forces de l'ordre, pompiers et agents de sécurité civile, la sécurité numérique ne doit pas non plus être sous-estimée. Nous pouvons compter sur des solutions innovantes et souveraines, déployées notamment par Advens ou Tehtris, pour ne citer qu'elles.
Le risque d'ingérences étrangères par des cyberattaques sur notre sol n'a jamais été aussi élevé. De nombreux médias et entreprises sont concernés par cette vague de désinformation et de déstabilisation. La stratégie bien rodée consiste à dégrader l'image d'une personne donnée ou d'un secteur économique pour empêcher un investissement, ou à révéler des informations confidentielles ; cela a des répercussions sur la vie courante de l'ensemble de nos concitoyens. Par le biais de ces ingérences étrangères, dont nous connaissons souvent l'origine, ce sont nos instances démocratiques qui sont attaquées.
Je vous pose donc trois questions. Alors que nos entreprises devront respecter dans six mois le nouveau cadre défini par la directive NIS 2, elles n'ont toujours aucun texte pour s'y préparer. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?
Quelles garanties comptez-vous apporter à nos concitoyens et à nos PME et TPE, qui ne disposent pas toujours des ressources adéquates pour bénéficier d'un système de protection satisfaisant ? Les Français ont besoin d'être rassurés sur ce point.
Enfin, quelles sanctions l'État est-il prêt à prendre contre un État étranger qui soutiendrait des groupes de hackeurs ?