Les centres médico-psycho-pédagogiques ne suffisent pas – vous avez raison – à répondre à l'ensemble des besoins, même si leurs moyens ont été rétablis : il faut s'appuyer sur d'autres professionnels qui, à côté des psychiatres, peuvent faciliter la prise en charge des jeunes qui en ont besoin. C'est pourquoi, comme vous l'avez rappelé, le nouveau dispositif Mon soutien psy va reposer principalement sur les psychologues qui pourront recevoir, sans adressage préalable par un médecin – notamment par un psychiatre –, les jeunes qui en ont besoin. C'est un signal adressé à la profession des psychologues et qui montre l'importance que nous attachons au rôle qui peut être le leur dans le système de santé.
Nous soutenons aussi la formation des IPA pour faciliter les parcours et diminuer les temps d'attente. Sept régions proposent la formation à la mention psychiatrie et santé mentale, et, depuis 2019, 318 IPA en santé mentale et psychiatrie ont été formés : un IPA sur cinq est donc formé dans le secteur de la santé mentale. Les IPA sont compétents pour évaluer l'état de santé des patients en relais de consultation médicale, pour définir et décliner le projet de soin de chacun d'entre eux, et pour les accompagner en collaboration avec l'ensemble des acteurs concernés.