Vous avez raison : l'une des clés de la prise en charge réside dans le lien entre l'école et la médecine de ville, puisque l'école est le lieu où on peut repérer, parfois très en amont, des enfants qui auraient besoin d'être accompagnés. Je rappelle que l'éducation nationale est un des partenaires du réseau des maisons des adolescents, au même titre que les représentants des personnels de santé institutionnels et libéraux, les services d'action sociale, la protection judiciaire de la jeunesse et les collectivités locales. Elle est donc partie prenante des 125 maisons de l'adolescent actuellement déployées.
Il existe aussi les centres régionaux du psychotraumatisme, plutôt tournés vers les mineurs victimes de violences. Au nombre de quinze, ils ont pris en charge un peu moins de 15 000 enfants en 2023 et s'appuient aussi beaucoup sur le réseau de l'éducation nationale, qui collabore toujours aux dispositifs de prise en charge de la santé mentale. Le 24 mai prochain – je le répète –, les assises de la pédiatrie et de la santé de l'enfant présenteront, s'agissant du volet de la santé mentale, des propositions visant à renforcer encore le lien avec l'éducation nationale, le ministère de l'éducation nationale participant à l'organisation de ces assises.