Bien sûr, je m'accorde avec vous sur la nécessité de mobiliser des moyens dans le domaine de la santé mentale. Les réseaux sociaux sont un enjeu important de la santé mentale des jeunes et nous pouvons saluer la proposition de loi du président Marcangeli, que j'avais eu l'honneur de voter et qui a été adoptée. L'ambition de ce texte est partagée non seulement au sein de cette assemblée, mais aussi par le Gouvernement et le Président de la République, qui l'a évoquée dans son discours prononcé à la Sorbonne le 25 avril dernier. Des démarches au niveau européen devraient aboutir à des avancées – mais nous nous éloignons de la santé mentale des jeunes.
À l'occasion de la remise du rapport de la commission d'experts sur l'impact de l'exposition des jeunes aux écrans, le 30 avril dernier, remise à laquelle j'ai assisté, le Président de la République a confié à mon ministère et à d'autres la mission de donner une traduction concrète aux recommandations qu'il contient. Je peux d'ores et déjà vous annoncer que nous comptons intégrer certaines de ses préconisations en matière de santé aux premières avancées qui seront présentées lors des assises de la pédiatrie et de la santé de l'enfant organisées le 24 mai prochain.