Les outre-mer sont pleinement concernés par l'ensemble des mesures que j'ai déjà citées, et il n'y a aucune raison de voir dans la montée en puissance progressive de certains dispositifs une volonté de les en écarter. Le numéro national 3114, grâce auquel 500 000 personnes ont déjà pu être prises en charge, déjà déployé à La Réunion depuis plusieurs années, vient d'être lancé en Guadeloupe et sera mis en place prochainement en Martinique et en Guyane. Précisons aussi que parmi les 125 maisons des adolescents existantes, huit sont installées en outre-mer, dont une en Polynésie.
Il faut aussi avoir à l'esprit que l'outre-mer inspire des dispositifs qui sont ensuite généralisés à l'échelon national. C'est ainsi que l'équipe de liaison et d'intervention auprès d'adolescents en souffrance (Elias), qui vient en appui aux professionnels de l'aide sociale à l'enfance (ASE), de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et de l'éducation nationale lancée par l'établissement public de santé mentale de La Réunion (EPSMR), va être étendue à tout le territoire national.
Vous le voyez, les outre-mer sont non seulement concernés par l'ensemble des dispositifs mis en place nationalement, mais inspirent des innovations appelées à être généralisées.