Les recteurs, les présidents d'université, les doyens, que je connais bien, savent parfaitement faire respecter la loi. Il suffit de parler avec eux : ils font la distinction entre port d'un signe religieux et prosélytisme, comme le fait d'imposer aux autres le spectacle d'une prière ou d'ablutions. En vertu du principe d'autonomie des universités, les présidents et les doyens ont la capacité juridique de convoquer des conseils de discipline, et de sanctionner, notamment d'exclure, un étudiant.
S'agissant des blocages, le Président de la République et le Gouvernement ont condamné de manière très ferme ce qui s'est passé à Sciences Po. Il y a une différence entre soutenir une cause palestinienne…