La loi de 2004 et la circulaire qui en a traduit l'esprit, seules références valables, interdisent les signes religieux à l'école, c'est-à-dire dans les écoles primaires, collèges et lycées. Rappelez-vous ce que disait de l'abaya le Premier ministre, alors ministre de l'éducation nationale. Si les signalements concernant le port de cette tenue ne nous sont pas parvenus par millions, leur nombre a été suffisant pour que Gabriel Attal prenne le problème au sérieux. Il s'est montré ferme ; vous ne pouvez me reprocher de ne pas en avoir fait autant. La religion relève du cadre privé, personnel ; elle se manifeste à la maison, et ce n'est là que pudeur. Nul ne saurait prétendre que nous n'avons pas apporté notre soutien aux proviseurs, aux instituteurs, à tous les représentants de la communauté éducative qui ont été agressés, bousculés ou menacés, et condamné les agissements dont ils ont été victimes.
Vous avez évoqué les signes religieux vestimentaires, parfois désignés sous l'appellation de modest fashion, qui permettraient de contourner les dispositions de 2004 : c'est une bonne chose que de laisser aux proviseurs, aux principaux et aux rectorats l'appréciation des faits et la responsabilité d'appliquer la loi.
Le 21/05/2024 à 19:48, Aristide a dit :
On est chez les fous dans ce pays.
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