Clemenceau, à la fin de la première guerre mondiale, et alors qu'il a joué un rôle dans la victoire, refuse d'assister à la messe qu'organise l'archevêque de Paris. Il peut bien donner une messe, se disait-il, mais, en tant que président du Conseil, je n'y assisterai pas. C'est la tradition républicaine.
Il peut toutefois exister des traditions locales que le Conseil d'État– et je crois, monsieur Ploquin, que vous y siégez – respecte dans sa jurisprudence.