Quelques mots pour exprimer ma joie de voir cette proposition de loi débattue au sein de notre hémicycle : elle permettra aux enfants atteints de TND de bénéficier d'un accompagnement renforcé et à leurs aidants d'obtenir un répit nécessaire à leur santé et à leur bien-être.
Comme j'ai pu l'indiquer dans la discussion générale, au-delà des enfants, de leurs familles et de leurs proches, la formation des professionnels et la sensibilisation du grand public sont indispensables afin de construire ensemble une société plus inclusive. Ce texte permet des avancées notables en ce sens. Il nous incombe toutefois de poursuivre nos actions en la matière par des initiatives parlementaires telles que celle à l'origine de ce texte – que j'espère voir adopter largement – et grâce à la volonté du Gouvernement d'accentuer les efforts déjà consentis en faveur des personnes qui en ont besoin.
J'ai bon espoir que le texte soit examiné et voté très prochainement au Sénat et, ainsi, mis en œuvre rapidement.
J'ai bien conscience que l'article 7 peut poser question. Un travailleur social n'a pas à porter la même charge qu'un aidant. Cependant en ma qualité d'ancienne travailleuse sociale, après avoir expérimenté une forme de relayage dans le cadre associatif, je sais qu'il convient de faire confiance aux salariés, aux bénévoles et aux jeunes qui se forment dans ces métiers du soin. Il demeure – et je vous rejoins sur ce point – que nous devons être vigilants et attentifs à accompagner les ESMS dans leur travail et à assurer des ateliers d'analyse des pratiques. Il doit s'agir d'un volontariat véritable.