C'est le dernier ! Madame la ministre, la situation est telle que je ne sais même pas qui négociera avec qui ces mesures exceptionnelles. Vous mettez le pied dans une porte qui est déjà grande ouverte. Les professionnels sont à bout. Ce qu'ils sont nombreux à vivre aujourd'hui est loin d'être exceptionnel. Regardez comment fonctionnent ces secteurs marqués par la pénurie de main d'œuvre. Et le volontariat ne résoudra rien puisque ces professionnels continueront à s'engager pour remplir leur mission jusqu'au bout. Au contraire, par les dispositions que vous proposez, vous formalisez et institutionnalisez cette situation – peut-être à votre corps défendant, je vous l'accorde. C'est en cela que ces dérogations me posent problème.
J'en viens à l'amendement, qui relève du simple bon sens : que les temps de pause, au moins, ne puissent pas être supprimés. Si vous en arrivez à refuser une telle proposition, je me poserai des questions sur vos intentions.