Il faut être cohérent : soit on est pour l'indépendance du gouverneur de la Banque de France et il faut le laisser agir, soit on s'oppose à son indépendance et on estime, comme c'est notre cas, qu'en matière de monnaie et de stabilité financière, les décisions doivent être prises par le pouvoir politique, de manière à pouvoir mettre en cause la responsabilité de leurs auteurs, plutôt que d'être laissées dans les mains d'un gouverneur technocrate soustrait à la souveraineté populaire qui fonde la légitimité de l'action politique.