C'est un habillage idéologique d'options politiques, qui consiste à déterminer à qui on prend et à qui on donne. C'est pourquoi la proposition de loi du rapporteur Lionel Causse a un intérêt pour nous : elle consacre notre athéisme économique – nous ne croyons pas à la prétendue indépendance d'organismes techniques de régulation financière. Les choix sont toujours politiques et il est normal que la représentation nationale s'y intéresse.
La première intention de ce texte était de contraindre politiquement le HCSF à sortir des règles prudentielles pour essayer de régler la crise de l'immobilier que le Gouvernement a lui-même organisée et entretenue par son inaction. Le HCSF n'est responsable ni de la crise ni de sa solution. Ses vessies ne seront pas nos lanternes ! Nous pouvons être favorables à la réforme du HCSF si, et seulement si, la représentation nationale y entre de manière équilibrée, si on y fait place à la pluralité politique, aux différents points de vue.