Sur la question de la certification, je souhaiterais que Mme la députée nous indique quelles sont ses craintes dans l'hypothèse d'une certification de nos contenus. Je constate en effet que n'importe quel citoyen peut, aujourd'hui, être un médiateur grâce à son smartphone et faire croire qu'il produit de l'information. Or, si nous sommes tous soumis à des obligations, à une déontologie et à des règles de certification communes à l'ensemble des médias de service public, le public est aujourd'hui perdu et ne sait plus à qui il peut se fier. Cette certification pourrait permettre d'indiquer les contenus qui respectent ces règles. Notre liberté et notre indépendance garantiraient, quant à elles, que nos contenus ne deviennent pas des contenus d'État. Si je comprends donc bien cette crainte, je note qu'il est aujourd'hui complexe, pour le public, de distinguer, sur les réseaux sociaux, les informations vérifiées à partir de nos critères et les fake news.