Je suis député de l'Aube et ma circonscription comprend la Côte des Bar.
La question de la lutte contre les contrefaçons – notamment les faux champagnes – semble moins présente dans les débats qu'il y a quelques années. Les moyens dont disposent les douanes sont-ils suffisants ? Doit-on craindre une recrudescence du trafic de contrefaçons ?
Selon les organisations représentatives de producteurs de champagne, les règles relatives aux zones de non-traitement (ZNT) pourraient faire perdre 1 500 hectares de vignoble. On le voit, de nombreuses vignes sont accolées aux villages. Selon vous, que faut-il faire en la matière ?
Les étiquettes pourraient être affectées par l'action des lobbies anti-alcool dont vous avez parlé. Alors que les vignerons ont fait des efforts avec les QR codes qui permettent de connaître les substances entrant dans la composition du vin, certains fous furieux à Bruxelles envisageraient de faire figurer des photos de maladies sur les étiquettes, comme c'est le cas pour les paquets de cigarettes. C'était vraiment le danger numéro un. Qu'en pensez-vous ?
J'en viens au renouvellement des générations dans la viticulture. Cela me fend le cœur de voir dans ma circonscription des viticulteurs obligés de vendre un hectare parce qu'ils ne peuvent pas payer les droits de succession. Ils subissent les effets de l'augmentation du prix du foncier, qui dépasse parfois 1 million d'euros par hectare. Nous proposons de baisser la taxation pour assurer un avenir aux générations de viticulteurs. Qu'en pensez-vous ?
Même si cela ne concerne pour l'instant pas du tout la Champagne, on entend de plus en plus parler de l'utilisation des robots, notamment pour faire les vendanges. Je n'ai pas forcément de point de vue sur la question mais je souhaiterais connaître le vôtre.