J'entends que l'on réexporte des volumes de vins plus compétitifs, mais ce sont des volumes en moins pour l'exportation : on pourrait aussi réexporter ou exporter le vin français. Des questions se posent aussi sur la capacité de la France à produire des vins de cœur de gamme.
Quand vous dites que le politique doit reprendre la main, vous semblez faire référence à la réforme de 2014 relative au transfert à l'ANSES des autorisations de mise sur le marché des produits phytosanitaires. Quelles en sont les conséquences pour la viticulture ?
Pouvez-vous dresser un bilan de la capacité de la filière à garder des outils de production malgré la suppression des produits phytosanitaires ? Les efforts consentis, qui impliquent des pertes de solutions, sont-ils viables ?